Ma fiction... [ + 12 ans ]

En ces temps obscurs dont la mort guettait l'existence d'une âme damnée, la vie n'avait aucun sens et je n'y voyais plus aucun intérêt à la vivre. Alors que je marchais lentement dans les longs couloirs interminables du château, en comptant avec lassitude les grandes statues d'anges en pierre. Mes pensées se noyaient dans un vide éternel, ou peut être un espoir en pensant qu'une vie meilleure m'attend quelques parts, mais ou ? Sûrement dans cet endroit que tout le monde voulait a tous prix, ce lieu qu'on appelait le paradis qui était interdit aux immortels comme moi. J'avais choisi mon état de vampire même si au fond de moi l'idée de ôter la vie me faisait frissonner et me rendait souvent mélancolique, mais une chose était sur c'était que je savais que ni la maladie et ni la mort pouvaient m'atteindre. Malgré cela, je connaissais quand même le même tourment qu'enduraient les mortels, la souffrance qui était dû au manque de nourritures depuis quelques semaines maintenant. La raison ? C'était qu'une petite garce qui avait dévoilé ma vraie nature a tout le monde, ce qui avait provoqué la fuite des personnes qui venaient souvent aux nombreux bals. Moi qui ne pouvais que connaître les nombreuses fêtes et les cris de joies des hommes. Maintenant il ne reste plus aucun être vivant à part moi...

Je remarquai avec regrets que depuis quelques temps ma vaste demeure plongeait dans les ténèbres, il y n'avait pas beaucoup de lumière mais seule la lune éclairée à certain endroit du couloir. Au bout de celui-ci je pénétrai dans le grand salon, un salon qui était ornée part de nombreux meubles antiques et poussiéreux. Sur la table il y avait de la vaisselle en argent et de grandes coupes moyenâgeuse, mais tous ces objets devant moi étaient bien vides comme cette sombre pièce dans laquelle je me trouvais. Je me dirigeais vers le petit balcon juste devant moi, au centre se tenait une rose rouge sur une petite table en bois usé par le temps. Je regardais cette fleur du mal en train de mourir petit à petit, à chaque pétale rouge sang, je vis mon désir de ce liquide vital et de plaisir charnel de jeunes demoiselles s'accroître sans rien y faire. Je m'imaginais le sang couler au long de ses épines et de caresser la peau d'une jeune mortelle a l aide de cette rose. Je savais que je ne pouvais plus continuer à vivre ainsi, enfermé dans l'obscurité sans avoir pu goûté à la moindre goûte de ce liquide rouge depuis des semaines. Mon teint était devenu pale et en sueur, tellement je souffrais de cette situation ce fut impossible pour moi de fermer l'oeil. Une chose était sur, je ne pouvais pas continuer ainsi éternellement, mais je ne savais que faire . Les nuits étaient interminables et insupportables, si bien que je ressentais la froideur des murs de mon logis.

Un vent glacial hanta jour et nuit la grande salle à manger, qui montrait sans cesse la présence de la mort et des ténèbres. O seigneur, pourquoi tout ce qui est fut s'ébranla ? Pourquoi je ne retrouve plus le même plaisir d'apprécier cette immortalité auquel je ne pouvais échapper ? Aurait-il encore un peu de lumière dans mon âme déchu ? Dans le chaos de mon esprit, toutes ces questions sans repense me raisonnaient, pendant que mon regard s'abandonna dans ce vaste paysage qu'il y avait devant moi. Il y avait au loin la forêt profonde et lugubre entourée d'une brume épaisse du soir, une atmosphère lourde qui annonçait l'arrivée certain d'une belle averse. Alors que le temps faisait des siennes, mon esprit lui était repartit sur un vieux souvenir douloureux qui c'était passé il y avait que quelques temps, je vais aussi vous le raconter.

Cet événement ce passa un soir de fête que j'avais organisé, tous commencèrent comme d'habitude c est a dire que tout le monde dansait, rirait, mangeait, parlait, enfin tout le monde trouvait son bonheur. La salle était remplis de milles et milles choses diverses dont les buffets repas, les costumes des personnes, les gens qui prenaient le temps de boire un coup pendant qu'ils regardaient les danseur sur la piste. Il y avait un air de vie et de joie dont l'odeur des gâteaux et des vins se faisaient sentir dans toute la pièce, pourtant dans tout ce monde il y avait un homme a part dans l'obscurité. Cet homme était grand et il portait de longs cheveux noirs qui encadraient un visage ferme aux traits adoucis, il était vêtu tout en noir avec une canne dans sa main.

Cet homme c'était Lestât de Harcourt autrement dit nul autre que moi-même, j'étais le maître de ce château néanmoins personne ne savait qui j'étais vraiment. Qui j'étais ? Un vampire dont la motivation était de se nourrir de chair fraîche et de goûter à leur liquide vital. Mon regard se perdit sur de nombreux visages sans vraiment chercher quelqu'un de précis. Quand soudain mes yeux fixaient une étrange jeune fille, elle était seule à une table et on sentait une certaine lassitude à travers de son joli minois. Je m'avançais doucement vers elle, en jetant un bref regard a tout ce qui m'observaient du coin de l'oeil, une fois à sa table, je lui souriais en signe de politesse je m'inclinais en prononçant ses mots doux.

« Bonsoir Mademoiselle, acceptez vous cette danse ? »

La jeune fille me regarda d'un air surpris, mais elle renchaîna sur un petit sourire, sur quoi elle me répondit joyeusement.

" Si telle est votre désir, j'accepte volontiers conte.. »

Elle me prie la main et je l'emmenais sur la piste de danse où tout le monde s'était arrêté pour faire un grand cercle de façon a pouvoir nous voir, c'était maintenant avec le doux rythme des violions que nous commençâmes cette douce danse. Je savais qu'elle avait des sentiments envers moi et qu'elle me faisait confiance, sa tête sur mon torse, elle me parut si jeune et frêle que mes pensées me trahissaient. Au fond de moi je savais que ce j'avais à faire et j'attendais la fin de cette danse pour la guider dans un endroit plus tranquille, ma chambre personnelle. Ce fut cette jeune femme qui rentra en premier, Je regardai autour de moi les murs sombres de ma chambre, tout cela n'avait aucune utilité pour moi. là je la pris doucement dans mes bras en lui offrant des baisers et tous pleins de caresse sur sa peau. Elle avait une peau fine et blanches comme la neige, cependant quand je la touchais elle était plus chaude que la mienne. Comme toutes les jeunes filles de son âge, elle avait une silhouette fine avec des formes généreuses. Je passais ma main droite dans ses beaux cheveux roux et avec l'autre je commençais àretirer son corset violet, elle se contenta juste de me rendre les baiser en me donnant des caresses sensuelles dans le dos. On était heureux et comblé de bonheur dans ce tissu de mensonges, bien que j'aurais tellement voulu lui redonner cet amour qu'elle avait. Ensuite je baissais son cou plusieurs fois, je n'avais pas d'autres choix que de lui prendre son liquide vital pensais-je tristement... Mon visage s'attrista, dans mes yeux sombres elle pouvait voir en moi qu'un être ténébreux sans coeur, ni âme. J'étais un vampire et je ne pouvais pas en faire autrement, je poussais un profond soupire en regrettant le geste que j'allais faire.. Mais avant de lui prendre sa vie, je lui murmurais à l'oreille.

« Pardonnez moi, j'aurais voulu que ça se finisse autrement... »

Une fois achevé mes mots de glaces je n'attendis point sa réponse, j'enfonçai doucement mes crocs dans la chair de son cou pour y voir le sang chaud couler sur sa peau. C'était avec douleur que je l'entendis pousser quelques cris de souffrance avant de partir dans un sommeil profond, le cœur pinçait je regardais tristement son doux visage éteins en me demandant si ce n'était pas moi le monstre. Je me sentis trahis par mes sentiments qui demeuraient les même qu'un mortel, hélas je n'avais plus de vie, de chair et je le savais parfaitement. Mais soudain la porte s'ouvrit brusquement et je vis une veille femme un peu enveloppée avec des cheveux plaqué sur sa tête. En voyant la scène celle-ci poussa un grand cri d'effroi, elle me jeta un regard noir mais je me releva brusquement sur elle en tentant de lui expliquer gentiment.

« Ce n'est pas ce que vous pensez, écoutez... »

Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase qu'elle me poignarda dans le ventre et m'assomma avec un objet lourd. Je ne pouvais pas me souvenir de la suite de la soirée, mais je me doutais qu'elle avait couru dans la grande salle pour aller prévenir tous les autres, ces derniers hurlèrent de plus belles en quittant les lieux sur le champs. Quand à moi je me réveillais que quelques jours après sans savoir ce qu'il s'était réellement passé...

ps: je l ai fait pour mon blog..
soyez indulgent avec la fin, je ne savais pas comment m y prendre ><